Le succès démarre déjà obligatoirement d’une vision. Grande
ou petite.
Mais rêver, visionner ou y croire, même très fort, ne suffit
pas. Car le reste, tout le reste n‘est ensuite que succession de petits bouts
d’essais et de tentatives entretenues sur le terme qui, mis bout à bout, retracent
l’histoire des efforts personnels investis.
Toutes les Success stories n’en sont pas. Et si la plupart des
Success stories sont jalonnés de petites victoires personnelles, celles des
vrais gagnants sont celles qui se sont construites sur le terme, à la force des
poignets et avec une grande patience. « Si cela n’est pas dur, c’est que l’enjeu
n’est pas assez grand », affirme Robin Sharma, un des meilleurs coachs en
développement personnels du monde, aussi influent en inde que le Dalai Lama
lui-même.
C’est pourquoi ces histoires de « réussite» poussées ou
accélérées par des mariages rentables, par des héritages ou par des échanges de
charme contre promotion, sont totalement factices. Ce sont des feux qui brûlent
mais qui ne durent pas. Faute d’avoir suivi les instructions de la Vie à chaque
petite étape, les intéressés ne savent pas gérer l’amplitude du feu qui tôt ou
tard fini par les brûler eux, leur maison et leur espoir.
C'est par milliards de petites étapes sur du roc ou des désert, que se son construites certaines des plus belles mégalopoles de ce monde. |
Puisque c’est par petits bouts d’essais (bons et mauvais)
que s’est construit Rome, et toutes les autres grandes et petites villes de ce
monde. C’est par petites rencontres, par petits échanges et petits moments
investis à l’autre, que se construisent les belles histoires d’amour et
d’amitié. C’est par petites progressions quotidiennes qu’un embryon se
développe en fœtus, puis en bébé qui lui aussi, aura son lot de petits efforts
à fournir pour trouver sa place parmi les siens dans ce monde.
Le vrai modèle de réussite est donc celui qui est composé de
milliers de moments d’efforts. Goldman ou Bob Marley, ont du composer, raturer
et recommencer des milliers de rimes avant de trouver celles qui les ont
propulsé. Nadal a essayé des millions de frappés, de revers et de services
avant de s’affirmer dans les plus grands tournois. Zidane à usé des centaines
de semelles sur des gazons troués de son quartier pour parfaire ses passes. Et
croyez-le ou non, leurs heures de sommeil sont courtes, leurs journées
démarrées très tôt, et leurs efforts continus sur chaque précieuse seconde,
même lorsqu’ils n’en donnent pas l’air.
Avec le temps et l’habitude, certains efforts sont plus
faciles, plus amusants. Mais ils restent des efforts.
Dans cette optique, il n’y a donc pas de bonnes occasions ou
de recette miracle pour réussir. Et il n’y aura jamais de « bon
investisseur » tombé tout droit de la ville des finances pour faire
décoller votre projet. Pas plus qu’il n’y aura, les premiers mois (voire
années), de bons clients ou acheteurs venus en masse.
Il n’y a donc pas de bons moments, il n’y a que des moments
d’efforts. Certains passés à identifier le marché, d’autres à travailler ses
contacts, à travailler sur soi, sur ses produits et services…
Jusqu’aux premiers bourgeons, aux premiers contacts, aux
premières questions sur les produits, aux premiers intérêts, aux premières
commandes,…
L’on apprend ensuite doucement à développer son produit sur
le marché, à le parfaire, à l’adapter. On apprend à « vendre », à
« relationner », à « techniquer », à « weber »…
on espère, on décourage, on s’accroche, et on continue malgré la pluie et les
grêlons dans le principe Naturel de l’effort pour la réussite.
Et un jour, finalement… On y est.
Et lorsque l’on se retourne pour comprendre, on réalise que
tout le chemin ne fut rien d‘autre qu’une succession de petits bouts d’essais.
C’est de cela que ne nourrissent les histoires de réussite
authentiques, celles qui traversent les continents et les calendriers. ©
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Cornélia A.R.
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