jeudi 4 mai 2017

Le meilleur de nos vies est de l’autre côté de la peur.


Le meilleur de nos vies est de l’autre côté de la peur.

Les familles de l'époque des hommes de cavernes avaient pour coutume de s’enfermer dans une grotte, pour se protéger des diables en mouvement à l’extérieur. Ces diables étant en passant, les ombres des arbres se balançant au gré du vent sous la douce nuit étoilée.

Des millénaires plus tard, malgré les avancées technologiques et des cursus d'instruction élastiques, c’est ce même conditionnement que nous utilisons pour nous empêcher de vivre, pas seulement nos rêves mais toute notre vie.

Car il est évidemment plus facile de rester au creux de l’obscurité et de s’imaginer toute sorte d’apparence diabolique en mouvement dehors, plutôt que prendre le risque (difficile il est vrai) de tenter de connaître ces menaces, les mesurer et de savoir comment elles fonctionnent.

Crédit image: https://fr.123rf.com/images-libres-de-droits/naissance_bebe.html?mediapopup=15763905 
Et je suis bien placée pour en parler. J'ai une fois passé presque deux mois de ma vie à vivre dans la terreur après un passage de rôdeurs dans ma cour. Je me souviens de ces fins de journées passées à être pétrifiée à mesure que la nuit s’avance. Moi, grande amoureuse du sommeil et de ces moments bénis de repos, j’ai fini par les redouter. Je me souviens avoir été incapable du moindre mouvement au moindre bruit étrange qui, parfois, n’était qu’un robinet mal fermé. Tétanisée. C’était mon état. Et amaigrie par les nuits blanches car je ne m’autorisais à dormir qu’à partir de 4 heures du matin, considérant objectivement qu'à partir de cette heure, tout danger était écarté.  

Mais il y a finalement toujours ce sursaut humain, presque instinctif de survie. Un moment, une chose ou une pensée qui semble crier dans votre for intérieur « Tu ne vas tout de même pas passer ta vie  ainsi tous les jours ! ». 
A partir de cette prise de conscience, de ce moment ou l’on accepte d’entendre, puis d’écouter cette voie intérieure, les jeux sont faits. Car le processus de prise en main est lancé inconsciemment. Il nous guide alors à un mode de réflexion moins destructif. Puis, de réflexions en pensées plus positives, l’attitude elle aussi, finit par changer.

Et là, tout notre univers change de place.  

De victime craintive du moindre sursaut, on devient la bête farouche qui prend les devants. Le moindre bruit ne tétanise plus mais propulse à agir, à bouger, à se préparer physiquement et mentalement, à organiser une foule de choses tout d’un coup dans notre tête, et surtout, à regarder avec la fureur de ceux qui décident de ne plus se laisser faire. Je crois que de toutes les races de l’univers, cette dernière est celle à laquelle il vaut mieux se pas s'en prendre car le ras-le-bol s’est alors transformé en une machine extrêmement puissante, cette espèce de rage qui rend souvent invincible quelles que soient les circonstances.

Et puis, de cette nouvelle facette, on se façonne une nouvelle identité: celle des décideurs de leurs vie.

Car tout ce qu’il y a d’intéressant, de productif, de rentable, de magique, se trouve de l’autre côté de la peur. Lorsque nous avons enfin le courage de l’affronter peut importe le temps que cela nous aura pris, on se sent galvanisé et on découvre tout bêtement que TOUT EST POSSIBLE !

Si nous l’avons fait de notre nature humaine craintive, c’est que d’autres peuvent aussi le faire. Et surtout, si nous l'avons fait, nous pouvons le refaire dans d’autres circonstances. C’est à partir de là que la magie opère. A partir de là encore que ces supérieurs qui nous impressionnaient, ne sont plus que des acteurs semblables à nous-mêmes, que ces projets que l’on repousse sans cesse dans la peur inconsciente de les réaliser, ne sont plus qu’un défi, un jeu excitant. C’est là que ces situations, ces choses et ces personnes qui nous ont toujours bloqué, emprisonné, deviennent à nos yeux des déchets toxiques à enterrer en urgence dans les tréfonds de la terre.

J'en suis la preuve vivante. C'est en identifiant mes peurs, en acceptant d'y faire face et de les dépasser -alors que rien ne m'était alors favorable ni matériellement ni moralement-, que j'ai eu la chance de vivre dans la vie réelle ces choses que je n'avais vécu que dans mes rêves.

Car c’est à ces moments là je crois, que la vraie Vie se crée. Puisque après tout, nous ne faisons ainsi que reproduire un de nos premiers plus beaux exploits. Celui qui nous a permit d’avancer et de découvrir la vie en quittant la tiédeur du ventre maternel pour explorer le monde. Si nous l’avons fait alors, dans ce moment le plus fragile de toute notre existence et sans le moindre atout, sans le moindre acquis ou la moindre expérience,… nous pouvons le refaire aujourd’hui. ©


Si vous avez besoin d'un accompagnement personnel ou professionnel pour atteindre des objectifs précis de vie ou de productivité, contactez-moi.
Au plaisir de cet échange !

mih.madagascar@gmail.com 
+ 261 34 06 885 76
Skype : cid-ar





Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Les jaloux: des écorchés vifs de la vie?

Et alors? Mais tous les écorchés vifs (et il y en a) n'em... pas le monde pour autant!   Que les jaloux aient bâclé ou raté des étapes c...