Dans
le concept du respect de la Vie il y a cette nécessité presque fondamentale
d’être heureux. Car honnêtement, hormis les moments spécifiques de douleur, de
tristesse ou de déception, pour trouver le moyen de ne pas être globalement
heureux dans cette vie il faut le faire ! C’est une insulte à la Vie et à
Dieu que de trouver sans cesse des raisons d’être malheureux.
Les personnes qui
sont dans l’auto-mortification permanente devraient pratiquer des sports
extrêmes, vivre des situations extrêmes ou côtoyer des personnes vivant des
situations extrêmes, afin de se rendre ENFIN compte de toute la chance qu’ils
ont d’être en vie, la chance qu’ils ont de pouvoir profiter du soleil, de
l’air, de la pluie, d’un bon thé chaud quand il fait froid, des sourires de ses
amis, d’avoir tous ses sens opérationnels, toutes ses dents pour sourire, de
pouvoir respirer normalement, d’avoir un emploi, des enfants ou pas, d’avoir la
chance de pouvoir vivre avec satisfaction toutes ces petites victoires
personnelles de la vie ! Au pire, d’avoir la chance de vivre dans un monde
ou les avancées technologies rendent la vie nettement plus facile, agréable et
amusante !
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| Credit photo: Pixabay. |
Aussi,
à tes jours de détresse, fais un simple exercice : prends un stylo et une
feuille blanche, et notes y juste 5 raisons d’être heureuse, 5 motifs de
satisfaction, 5 sujets de reconnaissance. Ou, aussi idiote que t’en paraisse
l’idée, penses aux filles de ton âge en Afghanistan ou en Corée du Nord. Penser
à elle ne te rendra pas plus heureuse ou elles moins malheureuses. Mais cette
comparaison te permettra de relativiser ces situations « graves » que
tu penses traverser sur le moment. Si une personne en situation plus difficile
que toi trouve le moyen de sourire et de s’accrocher à la vie, alors tu n’as aucune
excuse pour ne pas le faire toi aussi.
Par
ailleurs, pour être heureuse, il faut vivre sa vie et les choses à fond, à la
limite de l’extrême. Les expériences, les ressentis, les voyages, …
Cela permet de se rappeler que cet air que l’on fait transiter par ces narines
et ces poumons ne sont pas nos propriétés déposées par nous à la banque de la
nature, mais bien une chance qui nous est accordée. Cela permet de se
reconsidérer dans l’univers, non plus comme un enfant gâté à qui tout est du,
mais comme une poussière miniature qui a l’immense chance de pouvoir construire
sa vie comme elle l’entend.
Je
le disais, les sports (pas forcément extrêmes mais le saut à l’élastique ou
juste l’accro-branche à défaut sont de bons outils), les grands espaces
et la compagnie de personnes que l’on apprécie et/ou au cœur et au
fonctionnement simple, sont quelques bonnes pistes pour apprécier la Vie à
sa juste valeur. Sans compter qu’à vivre les choses a fond, on a plus beaucoup
ni temps ni énergie pour se plaindre ou parler des autres.
Et
puis. Qui de nous sait le temps qu’il lui reste encore? Autant tout savourer
comme si cela arrivait non pas la dernière fois (je n’aime pas ce concept),
mais comme la toute première fois, avec les mêmes émotions qu’alors.
Extrait de "Leg à ma fille" (en cours de publication), Cornélia ANDRIAMASY
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