vendredi 28 avril 2017

La base de la productivité est le plaisir.

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La base de la productivité est le plaisir.

C’est un fait. Et même si la majorité considère cela comme absurde, je dis moi, que cela relève du bon sens le plus basique.

Car si vous commencez la semaine en espérant que Vendredi arrive vite, c'est qu'il y a un problème. Et pas que pour vous.

En effet, comment expliquer qu’une personne :
-          agressée en plein sommeil par un réveil matinal violent aux allures de torture (sauf si le réveil est fait de plein gré),
-          poussée au summum du stress par :
o    une toilette et un petit déjeuner sans plaisir (alors qu’il s‘agit quand même d’un moment supposé de plaisir et d’entretien de soi),
o    une course poursuite contre les embouteillages, les transports en tous genres et les aiguilles de la montre ;
-         et  
      * arrivée à son bureau avec une tête encore en pleine transition entre nuit et matin ,
-       *   à faire sans plaisir des tâches qui à 80% sont éloignées de ses rêves de vie,
-       * à subir des heures inutiles en réunion, entourée de personnes toutes désireuses de faire du vent pour se faire voir,
-       *   qui déjeune sans plaisir et travaille sans étincelle
      
      puisse être capable de la moindre productivité ? De toutes les absurdités imaginées par l’homme, celle là est la plus insensée, après le mariage et l’argent.

Travailler dans ces conditions –et cela concerne une grande majorité de personnes dans le monde- mène forcément très vite:
-          
        > au manque de sommeil : alors que le sommeil est nécessaire pour notre équilibre hormonal, pour notre maturation cérébrale, pour le développement de nos facultés cognitives, etc. Résultat : on se retrouve entouré d’une majorité d’imbéciles sollicitant peu leur sens de la réflexion, et de frustrés hystériques dés- ou trop-hormonés.
-          
       > aux problèmes de santé physique : pour les raisons évoquées plus haut, ajoutées aux effets de repas non sains ou équilibrés, engloutis en sprint pour les besoins de l’horloge. Sans parler des presque 8 à 12 heures quotidiennes passées en position de chaise ou de fauteuil, ce qui à priori n’est pas une position prévue durablement pour l’homme.

-         >  aux problèmes de santé morale : pour une infinité de raisons listées non exhaustivement ci-après :
o    harcèlement moral (si,si !)  réalisé de manière détournée par un employeur ou des dirigeants formés à l’art de presser leurs collaborateurs dans le sourire, avec la claque dans le dos, en appelant cela de l’encouragement,
o    bêtisonitte environnante causée par un entourage aux facultés de discernement souvent limitées par l’envie de plaire plus que les autres au patron, et qui pousse aux actions et aux paroles les plus stupides qu’il ait été donné de voir dans un environnement professionnel,
o    favoritisme démotivant, engendrée par les mêmes personnes citées plus haut. Cela est accentué par ceux en quête d’avancements sans efforts dans des objectifs de gloire sans mérite, avec des dirigeants conscients ou pas, mais idiots malgré tout puisqu’ils se laissent faire,
o    En bas de liste mais résumant globalement les autres raisons citées et non citées, l’incompatibilité tout court avec ce mode d’existence. En passant, l’OMS a cité dans un rapport les raisons psychiques comme principal motif de d’arrêt de travail, et franchement, il y a de quoi.

Crédit image: https://marilenepilon.wordpress.com/2011/08/03/appel-a-lhemisphere-gauche-du-cerveau-la-reflexion-de-jean-martin-aussant/

Par ailleurs, lorsque l’on accomplit une tâche sans plaisir, par obligation, on sollicite l’hémisphère du cerveau axé sur la raison, le devoir (je DOIS travailler pour avoir un salaire qui me permette de prendre soin de ma famille), bref, le cerveau gris. Pas de plaisir ici, juste une succession de faits qui composent une certaine logique.
Lorsque l’on accomplit quelque chose qui naît de notre passion, de notre volonté, pour notre plaisir, c’est l’hémisphère droit, celui des ressentis, de l’intuition, de la créativité, qui est en action. Le cerveau aux couleurs fantaisistes. Ici, cela résonne « liberté, indépendance ».

Et, lorsque l’on parvient à faire d’une chose que nous aimons, qui nous passionne, une activité qui nous permet de vivre et de faire vivre notre famille, les deux hémisphères de notre cerveau s’embrassent et font des étincelles. C’est un coup de foudre permanent, une source constante de plaisir et de satisfaction.

Car le plaisir crée une réaction chimique qui augmente la connexion entre ces deux hémisphères. Le plaisir, comme toute émotion intense, permet de transcender les pires contraintes, incluant celles qui limitent la productivité (contraintes horaires, contraintes de résultats, contraintes financières, etc.). C’est par plaisir qu’une personne peut travailler de son plein gré autant d’heures que nécessaire. C’est par plaisir qu’elle cherchera à assurer le plus de résultats probants possibles. C’est encore pour entretenir son plaisir et son sentiment de satisfaction, qu’elle s’appropriera son travail en y apportant sa touche personnelle, et s'y investira comme si elle avait dessiné ce travail pour elle-même. Et c’est là, le début de la productivité. ©


   Si vous avez besoin d'un accompagnement personnel ou professionnel pour atteindre des objectifs précis de vie ou de productivité, contactez-moi.
Au plaisir de cet échange !

Cornélia A.R.
mih.madagascar@gmail.com 
+ 261 34 06 885 76
Skype : cid-ar

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