jeudi 27 avril 2017

Découvres ce que tu aimes et ce que tu veux faire de ta vie.

1       Découvres ce que tu aimes et ce que tu veux faire de ta vie.

Dans la vie, il vaut mieux savoir assez vite ce que l’on veut, ce que l’on aime et ce que l’on sait.

Ce que l’on veut est globalement lié à ce que l’on souhaite à sa vie. Ce que l’on aime est par essence toute situation ou chose qui nous met à l’aise et nous apporte satisfaction. Et ce que l’on sait est cette faculté et capacité à réaliser une chose avec grande facilité, souvent mieux que d’autres.

Très peu de personnes apparemment ont la chance de trouver le lien entre ces trois éléments. Si cela m’a longtemps rassuré de savoir que je n’étais pas la seule dans ce cas, cela m’attriste profondément aujourd’hui.
Car pour prendre mon exemple, j’ai mis plus de trente à savoir déjà ce que je voulais, ce que j’aimais et ce que je savais faire. Puis ensuite, ce que j’ai voulu n’était pas forcément ce que j’aimais. Et ce que j’aimais était souvent éloigné de ce que je savais faire. 
Je voulais une vie d’autonomie et de liberté, y compris financière et relationnelle, et je voulais aussi être une fervente pratiquante d’Aïkido et de Kung Fu. Mon autonomie ne commence réellement que maintenant. Et au lieu de l’Aïkido et du Kung Fu, je me suis retrouvée à pratiquer quelque chose que je n’aurais jamais imaginé aimer : le tai Chi. 
Ce que j’aimais se rapprochait alors plus de la rêverie et de la fainéantise partagée avec les amis, les jours de non travail, entre deux clopes et neufs visions très théoriques de refaire le monde et quelques projets rêvés mais jamais correctement structurés. Inutile de te dire que cela ne permet pratiquement jamais d’aboutir à une quelconque autonomie, surtout financière. 
Et quand à ce que je savais -et sais heureusement toujours faire-, j'avais du mal à trouver la moindre utilité à mes facultés que je considérais alors comme inutiles, car sans rapport avec ces choses que je voulais et que j’aimais. Il m’a fallu, je te le disais, plus de trente ans, avant de transformer ce que je savais faire en réelle passion.

Or, il se trouve que dans les règles et Lois mathématiques de la Vie, rien n’arrive par hasard, rien n’est doté ou attribué par hasard, aucune différence n’est inutile, chaque petite chose a une utilité très précise. Chaque petite particule, chaque spécificité, chaque petit ou grand élément constituant de la Vie en général, a une place bien définie dans l’immense microcosme universel qui inclut donc chacun de nous avec nos missions respectives, mais aussi chacune de nos particularités, de nos capacités, de nos facultés et aussi nos petites défaillances. Toutes ces dernières nous ont été attribuées pour une raison très particulière qu’il nous incombe de découvrir tôt ou tard, idéalement, plus tôt que tard.
Si donc tu es l’étrange petit être doté de ta personnalité à toi, avec ton énergie propre, tes envies et tes façons atypiques de faire les choses, c’est pour une raison bien précise, la même que pour tous : servir tes ambitions et/ou ta mission de vie. A toi placer chaque chose dans son endroit du puzzle, et de t’arranger avec cela.
Crédit image http://www.de-la-prairie.info/aumonerielfsj/spip.php?article452

Car s’il y a une chose à comprendre au phénomène du bonheur et de l’épanouissement (le succès n’en constitue qu’une petite partie), c’est qu’il ne se déclenche que lorsque chaque pièce du puzzle est fonctionnelle, et enfin à la place où elle doit être. Et lorsque cela n’est pas encore le cas, la vie, en bonne centrifugeuse, se charge de bien tout mélanger et déstructurer, jusqu’à ce  que petit à petit, chacun des éléments constituant ta fusée de vie, se retrouvent exactement là ou il doit être. Il est inutile, absurde de vouloir caser une pièce non compatible dans une case qui ne lui appartient pas. Cela ne fonctionne pas ainsi. Aucune fusée ne décolle avec des pièces incompatibles. Et ces pièces sont ton authenticité, ta faculté à accepter d’être toi et à accepter que le cours de la vie est fait de bonnes et de mauvaises choses, mais que dans tous les cas, toi, tu y trouveras ton compte.

Ainsi, lorsque tu es finalement toi en surface comme en profondeur, si la personnalité qui est tienne est assumée, si les ambitions et visions qui n’appartiennent qu’à toi sont entretenues, si lorsque tu te retrouves seule tu aimes ce que tu ressens, si tes actions sont en complète adéquation avec ce que tu ressens, et si tes pensées et tes positions te mettent à l’aise, alors c’est que tu es sur le point de décoller.  C’est ainsi que tu peux lancer ta fusée, avec ton inconscient dans le rôle du technicien de contrôle.


Et le compte à rebours commence lorsqu’au fond, tout au fond de toi, tu baisses la garde et acceptes de suivre le parcours qui t’est attribué, celui que quelque part, au fond, tu as toi-même tracé. Et si ma foi, en plus de cela, tu fais en sorte à ce que ce parcours soit utile et améliore la vie d’autrui d’une certaine manière, alors tu pourras considérer que ce n’est déjà pas si mal. 

Extrait de "La route des Sommets est celle du Bon Sens", Cornélia A.R. © 


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Cornélia A.R.
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